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Claudio Leonardi : innovation – janvier 2018

Par : Lesley Brown 18 janvier 2018 no comments

Claudio Leonardi : innovation – janvier 2018

Clip-Air, le projet multimodal de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), explore les changements à l’usage « traditionnel » des avions et au modèle économique établi.

« Depuis les années soixante, les moteurs et les matériaux des avions ont évolué, mais l’utilisation des avions n’a pas changé depuis le début de l’aviation », explique Claudio Leonardi, chef du concept.

 

 

Une plateforme de recherche, Clip-Air imagine le vol de demain d’une façon totalement différente. Le container de marchandises, cette invention des années 50, a fortement inspiré ses chercheurs.

« La globalisation de notre société est en partie issue de cette facilité de transport par container », expose M. Leonardi. Le côté modulaire du container et sa flexibilité sont deux caractéristiques que Clip-Air a retenu pour imaginer sa « capsule », « pour amener une flexibilité dans l’aviation qu’on n’a pas aujourd’hui ».

 

 

Autre avantage d’un tel système, ces capsules pourraient appartenir à des compagnies aériennes différentes… ce qui implique un changement de modèle économique ! « Et avec le même avion on peut faire des usages différents », rajoute M. Leonardi. « L’idée est de voler tout autant, mais avec moins d’avions. »

Il a également souligné l’importance du rôle des aéroports dans les projets d’avions du futur – pour le ravitaillement en hydrogène liquide, par exemple. « On va pouvoir se détacher de moins en moins de l’aéroport car, pour faire fonctionner ce type d’énergie, il faut des pipelines, de l’espace et des zones hautement sécurisées. »

Mais cela se vérifierait seulement si la conception des avions à hydrogène liquide (LH2) reste classique, c’est à dire avec des réservoirs solidaires ou intégrés (inamovible et non modulaire). « Clip-Air ne demanderait pas de pipelines sous le tarmac car le réservoir serait préparé à l’avance, en dehors de la zone aéroportuaire », explique M. Leonardi. « Il serait ensuite acheminé jusqu’au terminal, si possible synchronisé avec l’arrivée de l’avion. »

« Le LH2 tel que nous l’imaginons avec des avions classiques reste une organisation aéroportuaire importante et très complexe, mais bien moins avec la modularité et la flexibilité des réservoirs amovibles. Les infrastructures devraient être largement moins coûteuses et énergiquement intéressantes. »

 

Drone-taxi, Hyperloop et Clip-Air à Vixouze

 

Aujourd’hui, Clip-Air vise plutôt les petits avions ou les drones modulaires, et non les gros-porteurs qui coûtent très chers.

 

Tout est possible !

A suivre…